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C'est l'hiver.
Certain(e)s d'entre vous vont venir, ou pas, passer quelques jours de vacances bien méritées à la montagne pour s'adonner, ou pas, aux joies (j'ajouterais bien un 3ème "ou pas" ici, mais j'ai peur d'être redondante) des sports d'hiver.
Certain(e)s d'entre vous vont venir, ou pas, passer quelques jours de vacances bien méritées à la montagne pour s'adonner, ou pas, aux joies (j'ajouterais bien un 3ème "ou pas" ici, mais j'ai peur d'être redondante) des sports d'hiver.
Cet article vous est dédicacé. Et aux autres aussi. Pas de jaloux!
C'est en faisant le ménage ce
Qui dit ménage, dit aération, fenêtres grandes ouvertes, même si le thermomètre claironne qu'il fait encore frisquet (-6,8°C). C'est magique, en hiver, il faut moins de dix minutes pour que toute la maison sente bon.
J'aime sentir l'odeur si particulière de l'air pur de l'hiver en altitude. Je sais, dit comme ça, ça paraît vraiment nouille. Mais il y a effectivement, une odeur, une qualité toute particulière de l'air.
Quand tu t'es tapé des heures de bouchons pour monter en station, que tu descends de ta voiture avec l'odeur du gasoil qui te file la nausée depuis le premier virage, 25 km plus bas, tu ne te rends pas bien compte de ce que je raconte.
Alors tu files dans la queue. Ta nausée, qui commençait à disparaitre, est ravivée par l'odeur écœurante des chouchous qu'un forain grille au bas des pistes. Ouf! tu atteins la télécabine, tu penses pouvoir respirer... mais ça sent le renfermé, l'humidité et une vague odeur de pieds.
Le télésiège ne te sauvera pas, odeurs combinées de métal rouillé et de graisse mécanique...
S'il fait beau, tu te tartines de crème solaire, une odeur de plus. S'il fait mauvais, tu rabats sur ton visage une protection vestimentaire et tu suffoques, le nez dans ton écharpe.
La terrasse du restaurant d'altitude complètera le tableau olfactif : graillon et reblochon.
STOP!
Fais-toi du bien, fais-toi plaisir. Fais-moi plaisir.
Le matin, avant l'arrivée des voitures sur les parkings, ou le soir, après leur départ, prends le temps de faire quelques pas de côté, loin des galeries marchandes, loin du supermarché, loin de la piscine, de la patinoire, du bowling ou du cinéma.
Quand tu auras trouvé un petit coin tranquille, prends le temps de respirer. Ce n'est pas toujours confortable au début, l'air glacial fera peut-être geler l'entrée de tes narines... Puis ton corps va s'habituer. Et là, tu sentiras cette odeur hivernale inimitable et tu penseras peut-être à moi avec un sourire...
C'est l'endroit où il conviendrait d'insérer une jolie chanson pour illustrer les propos précédents.
J'ai bien pensé aux Allobroges, dont les paroles du refrain sont tout à fait appropriées, mais je préfère te laisser "la Liberté, la Liberté"!!
Et tant que j'en suis à te donner des conseils, si tu n'as pas froid aux yeux, choisis d'écouter la version d'Armand Mestral!
Un petit coucou de montagne à montagne...
ReplyDeleteJe vois tout à fait de quoi tu parles... ;o)
PS1: Merci pour l'illustration... "Martine à la montagne", je dois avoir ça dans un recoin de la maison familiale (ainsi que de nombreux autres volumes : "Martine maîtresse d'école", "Martine petite maman", "Martine à la ferme", etc...) !
PS2: Ici aussi, il fait un froid de canard, ça fait 2 jours que je ferme les volets de la Marette... c'est un signe !
PS3: Bonne fin de vacances & à tout bientôt en sous-marin... ou pas !