Tuesday, July 30, 2013

Propos définitifs

Trouvé ici

J'ai été sensible à l'exercice auquel s'est prêtée La Marette ....
J'ai eu envie de me lancer, ça paraissait facile, et puis non, il y a fallu creuser, creuser pas mal d'ailleurs... Retrouver les temps anciens où j'avais (encore) des certitudes !
Je ne me reconnais pas vraiment dans la formule "il n'était pas question" mais je vais la reprendre par facilité.

Il n'était pas question de manger du melon & d'aimer ça!
Il n'était pas question de jouer au tennis & de détester ça!
Il n'était pas question d'arrêter de courir.
Il n'était pas question de faire du vélo & d'apprécier ça...enfin, pas toujours.
Il n'était pas question de voter pour J.C.
Il n'était pas question d'aller aussi souvent au cimetière.
Il n'était pas question de se marier.
Il n'était pas question d'avoir les cheveux courts.
Il n'était pas question d'avoir les cheveux longs.
Il n'était pas question de boire du thé sans sucre.
Il n'était pas question de manger des betteraves rouges & encore moins d'en cultiver!
Il n'était pas question de faire du yoga & d'aimer ça!
Il n'était pas question de coudre & d'adorer ça!
Il n'était pas question d'aimer Barbara. 
Il n'était pas question de boire de la bière.
Il n'était pas question d'arrêter de chanter.
Il n'était pas question d'avoir un blog & de s'y tenir, finalement...

Il n'est toujours pas question de passer aux caisses automatiques, sauf si j'arrive à déranger une caissière pour venir faire le boulot à ma place...
Il n'est toujours pas question de manger du fenouil. 

Il est question du reste... et même de tout ce qui précède !



Sunday, July 21, 2013

Carnet de bal


Jean Léon Gérôme, Réception des Ambassadeurs de Siam au Palais de Fontainebleau, le 27 juin 1861 - Trouvé ici
 
Une prof*, deux mécaniciens (un de la semaine, un du dimanche)
Un pompier et... deux pompettes!
A la montagne, les soirées sont fraîches et arrosées... mais on sait s'amuser. Vivent les soirées de l'ambassadeur!


* Petite précision, dans cette histoire, je ne suis pas la prof...



Thursday, July 18, 2013

Universelle panacée

Une visite chez le coiffeur, c'est un remède infaillible à toute baisse de moral !

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Sunday, July 14, 2013

Jour(s) de fête

Jour de fête
Trouvé ici

Sous la Place, le 14 juillet, c'est double ration de fête!

Chaque année, ça commence avec le bal des pompiers le 13, suivi du feu d'artifice du village (ou l'inverse)...
Ça se poursuit le 14 par l'anniversaire du plus jeune, pour finir par le feu d'artifice de la grande ville, le 14 au soir.

Il n'y a pas si longtemps, j'étais allée danser "jusqu'au bout de la nuit" (!) en espérant raccourcir le travail pour la naissance du petit dernier...
Ça n'a pas vraiment marché!!

On était pourtant allés à la maternité, au milieu de cette nuit-là... forcément, pour un troisième, à terme dépassé de trois jours, avec des contractions régulières toutes les cinq minutes depuis le début de soirée.
Oui, oui, ça a commencé juste avant le feu d'artifice, et c'est devenu bien régulier pendant le bal, mais je ne "le sentais pas" trop, j'ai donc continué à danser...
Autour d'une heure du matin, je m'étais dit que ça serait peut-être une bonne idée de s'inquiéter un peu... J'avais même le secret espoir que ça soit une affaire vite réglée. Grave erreur de jugement...
Un examen complet, un suppo et des tablettes d'antispasmodique plus tard, on me renvoyait à la maison, en me disant bien de ne pas revenir avant deux jours si rien de plus ne se produisait.  
On m'a bien fait comprendre que c'était la fin d'un pont, qu'il y avait moins de personnel, et que ça serait plus pratique de revenir après le 14.

Rien de plus ne s'est produit! Juste les mêmes foutues contractions qui ne se sont pas arrêtées, toujours aussi régulières, mais juste de plus en plus fortes!
Au matin, (il fallait bien laisser un peu dormir le papa...) retour à la maternité, autre sage-femme, qui après examen confirme que le travail est en route mais qu'au rythme où ça va, j'ai du temps devant moi. Elle décide de ne pas donner suite à mon admission et me conseille d'aller faire un tour*. Et c'était vraiment sympa de sa part, ça m'a aidé à trouver les ressources pour aller au bout de la journée.

J'ai donc essayé en vrac : le défilé militaire (c'était le 14 juillet, quand même!), le petit déjeuner au bar du coin, léger pour moi (thé au lait) mais complet pour le papa... (la suite a prouvé que le thé au lait, ce n'était pas une bonne idée du tout), la balade à pied au bord de l'eau (pas top non plus)...
Bref, la journée fût interminable... L'obstétricien était prêt à dégainer son bistouri...
Mais grâce au sang-froid et aux manœuvres expérimentées des sages-femmes*, pourtant crevées après un long week-end de garde, le bébé est arrivé.  
Moi, au bout d'un moment, c'est à dire après vingt heures de contractions, j'aurais fait n'importe quoi pour que ça s'arrête...

Je me souviens du feu d'artifice de ce 14 juillet là!
Je l'ai vu depuis ma chambre où je venais d'être installée, mon bébé lové contre moi pour sa première vraie tétée.
J'étais tellement épuisée par cette naissance marathon que je me suis endormie entre chaque fusée. J'ai été réveillée et j'ai sursauté à chaque tir, entraînant mon petit dernier dans une danse incontrôlée!

Le lendemain, j'avais mes trois enfants autour de moi, ma nichée était complète...

Depuis qu’il manque un oisillon dans la couvée, le rituel familial de ces deux jours de fêtes se poursuit, mais chaque fête est moins douce...






* Merci Peggy ! Je l'avais déjà dit à l'époque, mais oui, vraiment merci !


Thursday, July 11, 2013